2013
Organisation du workshop et invitation de l'intervenant Dimitri Nieuwenhuizen du studio Lust
On imagine souvent notre monde digital exister comme une couche indépendante et parallèle séparée de notre environnement tangible et organique. Pourtant, alors que les réseaux s’étendent par delà les ordinateurs et commencent à influencer les espaces physiques, ces territoires à priori distincts deviennent inséparables. Si nous continuons à regarder le digital et le physique comme 2 entités fondamentalement différentes, aucun objet médiatique ne pourra exister en possédant simultanément le caractère métaphysique du digital et le caractère tangible des choses physiques.
Ces 2 jours de workshop permettront d’explorer les conséquences de cette convergence. à travers plusieurs expérimentations simples, nous discuterons de quelques notions telles que : la fusion des mondes digital et physique, la manière dont elle influence l’altération de la fonction des objets, de l’architecture et de l’espace (public) entre eux, du ménage à trois homme-données-objet, l’équivalent digital de l’ici, du là et du partout, de la liberté sur internet, de l’agrégation de contenu, de la vie privée selon Facebook et d’Aaron Swartz.
Au cours de ce workshop, les étudiants ont pu proposer des prototypes papier d’objets intelligents. En s’appuyant sur des cas existants, ils ont pu réfléchir aux usages que ces objets pourraient avoir pour améliorer nos vies dans un futur plus ou moins éloigné. Une poubelle intelligente pour nous inciter à trier nos déchets, des panneaux d’affichage pour rouler moins vite, des drones-assistants, l’affichage de l’information publique et communautaire, la reconnaissance faciale, la protection des données personnelles… autant de rapports possibles aux objets technologiques imaginés sous l’angle du design prospectif.