Projets étudiants

Christophe Léon — Saundoshiti

Mangapolis, la ville contemporaine japonaise dans le manga est un catalogue qui retrace l’exposition qui s’est tenue en 2012 qui avait pour objectif d’explorer le lien existant entre manga et architecture.

L’élément qui a donné lieu à la création de ce projet a été l’exploration de la frontière entre réel et imaginaire qui est développée au sein des œuvres et de l’exposition. En m’appuyant sur l’œuvre Terror in Resonance de Shinichirō Watanabe, produit par le Studio mappa en 2014, l’idée est de proposer, au travers d’une installation interactive, un renouveau architectural qui permet de recréer une ambiance de ville selon notre propre perception d’un environnement urbain en mêlant environnement imaginaire manga et environnement réel. La frontière entre réel et imaginaire est approchée au moment où les modules à déplacer pour di user un son est en fait une reproduction miniaturisée de quatre bâtiment qu’il est possible de trouver au sein de la ville de Pau. Mêlant ainsi environnement réel avec environnement manga.

Clément Excoffier — Tap Build

Le document sur lequel se base mon projet est le livre Archi Brut, un livre présentant des photos de bâtiments tirés d’un mouvement architectural : le brutalisme. J’aime beaucoup l’architecture et les formes des bâtiments de ce mouvement sont surprenantes. Dans ce projet, j’ai donc voulu questionner la question de la courbe et de la forme, qui sont des questions importantes dans le mouvement brutaliste. Sur un panneau se trouve le nom du livre Archi Brut écrit avec des caractère aux formes inspirées du brutalisme. La lisibilité laisse alors place aux formes.

Quentin Laperche-Calvo — Blow Up

En tant que graphiste, la question de la nature des images devrait être au cœur de nos préoccupations. Qu’est-ce que nous voyons ? Qu’est-ce que ces images signifient ? Quel type d’images créons-nous ? C’est là toute la problématique du film, qui joue sur nos certitudes, nous interpèle à travers des jeux d’apparition, de disparition, d’échelle et de lumière. Mais c’est aussi le lien entre l’humain et la photographie, comment l’être animé devient un objet inanimé, jusqu’à se réifier et faire image avec le décor.

C’est justement cette réification des corps qui m’a interpelé et comment l’être perd son humanité pour devenir une sorte d’objet sans vie et froid au profit de la sublimation esthétique. Cette installation est un hybride des différents types d’images que l’on peut retrouver dans le film, la photographie bien sûr, mais aussi le dessin et la lumière qui permet ce jeu d’apparition/disparition au travers de ces grands panneaux qui tantôt dévoilent un être humain, tantôt le véritable objet qui est mis en valeur dans cette composition.

Jeanne Hervé Maley — Elbat

Le monde inverti est un roman de Science-Fiction écrit par Christopher Priest. À travers l’exploration d’Herwald Mann, personnage principal de l’histoire, on y découvre une ville étrange. Elle voyage sur des rails, en constant mouvement pour sa survie. Lorsqu’on s’en éloigne, on subit des changements physiques et des anomalies par rapport à l’environnement. Le temps, l’espace sont sujets à des distorsions.
Le mouvement, les déformations sont des points clefs de ce projet. En fournissant l’effort de son corps, on devient l’explorateur de ces « terres » déformées.